Ces deux ouvrages sont de véritables plaisirs pour les yeux et les papilles. À lire avec gourmandise !
[Chronique] Lectures gourmandes
![[Chronique] Lectures gourmandes [Chronique] Lectures gourmandes](https://perluete.normandielivre.fr/wp-content/uploads/2023/02/p-17-photo-chronique-copyright-N2L-scaled-e1677840254921-750x350.jpg)
Ces deux ouvrages sont de véritables plaisirs pour les yeux et les papilles. À lire avec gourmandise !
Sarah Bernhardt, de chair et de sang « Je recommencerai quand même, si on me défie encore ! Et je ferai toute ma vie ce que je veux faire ! » Sarah Bernhardt (1892-1823) À l’âge de 9 ans, telle était la devise de
S’inspirant d’une réelle affaire criminelle, François Fouquet, originaire du pays de Bray, a élaboré son livre à la suite d’un travail minutieux de recherches dans les archives, il a même pu interroger des témoins directs ou indirects de l’affaire pour ce livre.
Un jardin extraordinaire c’est une ode à la simplicité et au faire soi-même, des bonnes tisanes avec les plantes du jardin, aux délicieuses confitures maisons en passant pas les récoltes de pommes de terre et de fruits rouges. Mais quoi de plus beau que de pouvoir partager ces bonnes choses autour d’une table avec des amis ?
La matière du chaos est un roman âpre et saisissant autour des secrets de famille, des traumatismes enfouis, des relations mères-filles, de l’écriture et de la mémoire qui revient ou finit par se dissoudre.
On ressort troublé de ce roman dont l’écriture est sobre et poétique, où tout ce que caresse le regard des protagonistes est teinté de rouge (l’air, l’hôtel, les lèvres, les moisissures, …) et nous sommes alors en proie au doute : avons-nous vécu ces pages que nous venons de lire ?
Niviaq Korneliussen signe ici un nouveau chef-d’œuvre de sensibilité et de poésie où la nature, majestueuse et idyllique, apporte toute la luminosité nécessaire pour aborder ce sujet aussi obscur.
Quel bonheur d’accompagner la famille Melkerson qui a loué une maison sur l’île de Saltkråkan au large de Stockholm ! Tous les personnages sont très attachants.
Beatrice de Lina Bengtsdotter révèle un texte magnifique et émouvant. Les personnages sont travaillés avec finesse, notamment Charlie, une flic très impliquée mais qui se bat au quotidien avec ses fêlures.
Les planches internes sont magnifiques avec des couleurs aux tons un peu froids : bleu, marron, orangé, violet, rouge… Minna Sundberg a reçu le prix Reuben en 2015 dans la catégorie « Online Comics », décerné aux États-Unis depuis 1947 pour les œuvres de bande dessinée.